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du coté de chez j.l.c. et m.
22/10/07
cours de tarot à montpellier
cours de tarot à montpellier (centre)du samedi 24/11/07 au dimanche 25/11/07« symbolique et connaissance de soi »par philippe naudettarologue, 30 ans de pratique,co-responsable du ceh,directeur de la revue "le griffon",artiste collagisteprix : 50 eurosrenseignements et inscriptions : 06 73 38 14 22blissofnone@gmail.comun week end de tarot organisé chez m. à montpellier autour de la thématique: "symbolique et connaissance de soi". pour y étudier à la fois l'outil initiatique et l'outil divinatoire. enseignements théoriques et pratiques, nombre de places limité! venez avec votre tarot.pour un aperçu du travail de p.naudet:http://www.magick-instinct.org/ceh/tarotindex.htm
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17/10/07
je suis ce que je suis
[vecu]je me souviens : j’avais 11 ans, et je lisais une petite collection de bouquins sur l’egypte antique. je venais de commencer la pratique du kobudo d’okinawa, et j’étais friand de tout ce qui me transportait hors de la culture européenne. j’étais un grand fan de dessins animés, dont je m’amusais à reproduire les personnages en m’inventant des adversaires invisibles que je pulvérisais à coup de « piqûre du scorpion » ou autre « poussière de diamant ».j’étais également en admiration devant les exploits qu’accomplissaient yoda ou le jeune luke skywalker, et la notion de « force » reste pour moi, à l’heure actuelle, ce qui me semble le plus proche de ma façon de vivre l’ésotérisme et de percevoir l’univers.je me souviens que c’est une paire d’années plus tard que je me retrouvais dans les rayonnages de l’inguimbertine, cette vieille bibliothèque classée, réputée pour ses manuscrits religieux ; j’arpentais le thésaurus aux rubriques ‘ésotérisme’, ‘sorcellerie’, ‘occultisme’, ‘religions’, et découvrais dans les fiches jaunies les titres de mes premières lectures sorcières.fasciné par le bouddhisme, j’achetais les « secrets de l’aura » de rampa, et pratiquais tous les exercices avec assiduité ; une assiduité fort peu récompensée, à mon grand damn.j’étais un jeune garçon qui riait beaucoup, sans doute pour cacher un profond malaise.mes oreilles décollées et mon patronyme rigolo m’avaient valu de nombreux sobriquets à l’école, et j’étais très timide, et influençable.je rencontrais à 15 ans un jeune sataniste qui su profiter de ma faiblesse. j’enviais son charisme, je convoitais sa petite amie ; en un mot, j’étais jaloux. je l’imitais dans son attitude et sa « dévotion ». je devenais donc ‘sataniste’, du moins selon les critères d’un jeune adolescent de quinze ans qui décide de dévouer son âme à satan en échange du « pouvoir ».je plongeai dans l’occultisme de bas étage, me livrant à quelques rituels, et adoptant un style « dark metal ».une paire d’années plus tard, je réalisai que tout ceci ne m’avait absolument rien apporté du tout, si ce n’est encore plus de souffrance intérieure, de jalousie, et un contact qui semblait définitivement rompu avec mes parents. j’abandonnais mes allégeances, renonçant par là -même aux quelques « avantages » qu’elles m’avaient accordés : une certaine clairvoyance, et un don pour manipuler les autres.je devenais naïf, bête, mais plus encore : mon cÅ“ur devint dur et froid comme la pierre.de cette époque, il me reste toutefois une chose profondément enfouie : la colère, née de la jalousie. et cette colère égoïste résonne avec la colère vajra, le colère divine qui parfois peut m’habiter ; mais ceci est une autre histoire, plus tardive…a 17 ans et des brouettes, une copine de fac m’apprit à tirer les cartes selon une méthode que sa grand-mère lui avait montrée. j’essayais, et à la fin de l’année, je perfectionnais la méthode en l’adaptant à mes ressentis. mes prédictions étaient absolument ahurissantes, et toujours extrêmement précises.je me livrais également à de nombreux actes de spiritisme, seul ou avec deux autres personnes. je faisais appel à mes rares connaissances en magie égyptienne pour nous protéger, mais le petit groupe se scinda.s’en suivi une période où toutes mes prédictions s’avérèrent fausses, et je jugeais à l’époque que les cartes m’avaient trahies.j’arrêtais toute pratique et tout intérêt pour l’occulte.j’étais un jeune garçon froid, ayant raté la fac, et j’envisageais à l’époque une carrière de tueur à gage, dont seul mon professeur d’arts martiaux parvint à me dissuader.j’ai en mémoire de me tenir là , devant mon père, qui me dit qu’il avait honte de moi, et qu’il était temps que je prenne du plomb dans l’aile, l’armée offrant d’excellentes possibilités pour cela.ces paroles dures, « j’ai honte de toi », résonne encore très fort en moi, car c’était la première véritable discussion que j’avais avec mon père.maintes fois par la suite je fus heureux d’entendre mon père exprimer sa fierté pour moi, mais cela ne suffit pas à effacer ce sentiment qui vous noue l’estomac lorsque l’on entend de tels propos.je partais donc à l’armée, dans la gendarmerie, ou je redevins ami avec la nuit, effectuant beaucoup de patrouilles nocturnes.je refis une ou deux séances de spiritisme, sans grand résultat.mon service terminé, je retournais chez mes parents, travaillant quelques mois avant de finalement reprendre mes études. c’est là que j’eus mon premier pc (un véritable ordinateur !) avec une connexion internet. je me connectais sur caramail et découvris les salons ésotérismes et sorcellerie de ce tchat.ce fut également l’occasion de faire de merveilleuses connaissances : certaines des personnes que j’estime le plus ici, je les connais de cette période. et bien sûr, je renouais avec le monde de l’ésotérisme.je découvris l’hermétisme, la golden dawn, bardon, moryason, et l’alchimie pratiquement en même temps. je m’immergeais dans le paradigme, rencontrant des pratiquants, des maçons, m’imprégnant de toute la symbolique et pratiquant les rituels avec persévérance, conviction et régularité.a l’université, je suivais un cours optionnel d’histoire de la magie (si si, rigolez pas !), et je présentais un exposé sur l’hermétisme, qui me valu d’attirer les personnes « étranges » de la fac. via l’une de ces personnes, je la rencontrais, elle, celle dont ma première impression fut « ouais, bof » et dont la seconde impression fut un copyright sur mon cÅ“ur.elle m’ouvrit au monde des sentiments, de l’amour, de l’art, elle qui vivait sa vie avec une philosophie bien à elle, conditionnée par un père spiritualiste et une famille maternelle issue du terroir.les symboles hermétiques perdirent leur chaleur et devinrent inutiles. les rituels devinrent creux. je décidais, fort de certaines rencontres sur le net, de retourner à de vieilles amours en m’essayant à la sorcellerie plus « traditionnelle », et non pas au satanisme idiot que j’avais adopté à l’adolescence. je contactais une école de sorcellerie renommée et entamais un cursus d’apprentissage chez eux.dans un même temps, je fis la rencontre de celui qui allait bouleverser ma vie intérieure. je n’avais jamais compris ses écrits qu’il balançait sur des mailing-lists privées à l’époque très ‘en vogue’, mais puisque nous habitions proches l’un de l’autre, l’occasion de se rencontrer n’était pas à esquiver, et elle se présenta. je rendais donc visite à l’homme, avec mon sac d’idées pré-concues, mon gros ego, et mes lourds sabots.quand j’y repense en écrivant cet article, je me dis : mon dieu mais pourquoi diable cet homme a-t-il accepté de me revoir après cette première entrevue ? je me dis qu’il a du sentir au fond que je n’étais pas un mauvais garçon… car effectivement, il entretint le contact via le web, et je retournais le voir une fois ou deux dans sa forêt magique.quelques mois plus tard, je partais pour l’angleterre afin d’enseigner le français dans un lycée. me retrouvant à cambridge, j’imaginais que cette cité devait regorger de nombreux occultistes.me rendant donc au rayon « occultism » de la plus grande librairie de la ville, je demandais à rencontrer la responsable de rayonnage, et lui posait quelques questions.elle m’invita à la soirée goth bi-mensuelle qui se tenait dans un bar de la ville afin de me présenter quelques personnes.je rencontrais des paiens qui se définissaient comme « sorciers » mais surtout pas comme « wiccans », comme si ce mot était à bannir du vocabulaire occulte anglo-saxon. invité à un meeting à l’occasion d’une fête paienne, je fis la connaissance des membres du camp de l’oto de cambridge, présents sur place, qui m’invitèrent à leur tour à l’une de leur tenue.veni, vidi, je jugeais, d’après ce que j’avais pu voir de la population ésotérique et occultiste de la ville, que si je voulais travailler un peu dans ce domaine là cette année, les membres de l’oto, bien que pour la plupart extravagants et aux penchants sexuels pas vraiment en harmonie avec les miens, constituaient toutefois les meilleurs partenaires de travail. je signais donc en bas du document, et me retrouvais quelques semaines plus tard à poil dans un bac rempli d’eau froide à me geler les cacahouètes tandis que des gens bizarres en toges noires faisaient tout un tas de bruits et de gestes autour de moi, en un rituel étrange qu’ils nommèrent « initiation » et qui se conclu autour d’une bonne pinte !je fis cette année un très grand nombre d’expérience occultes et mystiques, bénéficiant toujours de l’enseignement virtuel de mon mentor dont les mots contrastaient énormément avec les enseignements occultes de l’oto. lui, il m’apprit à m’asseoir, à méditer, à écouter et savourer le silence, à ne faire qu’un avec lui, et au-delà de lui.il m’apprit à toucher l’Être du doigt, pendant que j’occupais mon esprit avec les choses mentales et occultes de nos divers rituels de groupe ‘templier’.et elle était toujours là , venant me voir régulièrement, et je l’aimais.je découvris également un lien fort avec ma mère à cette période là , elle avec qui je n’avais jamais tenu de discussion réelle.la séparation d’avec elle eut un effet étrange.bien sûr, je sombrais dans une dépression dont il me fallu deux ans pour sortir, et dont les conséquences sont encore perceptibles aujourd’hui.mais sur le plan ésotérique et spirituel, je fus pris d’une boulimie spirituelle, sans doute pour compenser cette perte. car malgré que je fusse fort inspiré par certaines filles, voire que je m’amourachais parfois, je ne tombais plus amoureux d’aucune, malgré de fortes expériences tantriques avec certaines d’entre elles.je revins sur le terrain magique de mon ami, le cÅ“ur plein de souffrance. je n’imaginais pas qu’après avoir eu un cÅ“ur solide comme le roc, je puisse tant souffrir de mes palpitations amoureuses.je cultivais l’assise, moment où toute souffrance s’estompait.je dévorais toutes les théories de la chaos magick, reflet ésotérique de la déconstruction de mes affects. je m’ouvrais à de nouvelles opportunités, sans doute toujours en proie à cette grande boulimie de découverte. je reçu même une transmission tantrique de la part de mon mentor.toute l’érudition que certains ici me reconnaissent, je l’ai acquis durant cette période là .mais le temps a fait son Å“uvre, et les âges aussi.les années passèrent, et toute cette passion se calma. je commençais enfin à tailler la pierre, à désapprendre, à me débarrasser du superflu.par fainéantise au début, j’intégrais dans ma vie quotidienne la pratique du laisser-faire et du non-agir : je prenais sur moi, tout en trouvant des moyens de m’harmoniser avec mon environnement.j’abandonnais toute pratique occulte.le monde occulte, d’ailleurs, et certains de ces participants les plus actifs, m’avaient clairement dégoûtés de leur univers. ma (ridicule) formation en sorcellerie terminée, je décidais de « fermer les grimoires ».parallèlement, je découvrais, via mon mentor, trungpa, qui fut pour moi une révélation. ce qu’il me disait me parlait. il me parlait. a moi, l’homme en souffrance que j’étais ; l’homme en recherche – recherche de quoi ?les choses faisaient leur chemin, toutes seules.et c’est cela qui, chez moi, est très important dans mon parcours.je crois que je n’ai pas eu conscience, sur le moment, des plus grands sauts « spirituels » que j’ai pu effectuer. ma spiritualité, mon ésotérisme à moi se décante comme le vin : il suffit juste de tourner un peu la bouteille de temps en autre, et de laisser reposer.je travaillais aussi bien avec les outils des apprentis qu’avec ceux du compagnon ou du maître, sans trop m’en rendre compte. mon ami, père et instructeur travaillant au niveau du vajra, j’avais sans cesse l’occasion (même de façon inconsciente) de devenir une simple tasse prête à accueillir, à recevoir.un soir, tandis que j’étais en retraite sur la terre magique de mon ami, je vécu un des ces moments « forts », un moment où vous vous trouvez pleinement dans cet espace derrière la pensée dont seuls ceux qui l’ont vraiment vécu peuvent « parler ». je mets le terme parler entre guillemets car précisément, toute parole pour décrire cet espace est elle-même totalement inutile dès lors qu’on l’a connu une fois.mais je dirais qu’il s’agit de l’un de ces moments où vous avez l’impression d’être dans le sommeil profond, alors que vous êtes dans l’état de veille. ce moment où les frontières n’existent plus, s’abolissent, et où les paradoxes disparaissent complètement.un de ces moments où vous êtes le vide de la forme, et la forme du vide.un moment où je compris que l’éveil n’existait tout simplement pas.cette compréhension fut accompagnée d’une grande sérénité qui dura une quinzaine de jours.puis la routine et le train-train quotidien revinrent.mais ce que j’ai ressenti est là , au fond de moi, et je n’ai nul besoin de rituel, d’objets magiques, de lois, de codes, de dogmes ou de règles pour m’y reconnecter, ni pour l’exprimer. mon regard, mes mots et mes actes me suffisent, et en cela je retrouve l’oeil, la parole et la main qui sont si chères à de nombreuses traditions.c’est là , derrière la pensée, qu’est la source de ma magie, en quelque sorte.c’est de là que vient la magie du « hop c’est fait », lorsque deux ou trois secondes suffisent pour accomplir un acte de magie sans aucun rituel.c’est de là que vient le fait que telle pierre, ramassée au hasard d’un chemin, sera « magique » par rapport à telle autre : non pas parce qu’une quelconque déesse m’aurait soufflé de la prendre, mais parce que « rien » m’aura inspiré « quelque chose » en la voyant.je ne m’intéresse plus aux siddhis, aux « pouvoirs », à l’occulte, aux ordres initiatiques. si j’y prête un semblant d’intérêt, c’est bien pour détendre mon esprit et assouvir mon penchant orgueilleux au déballage de connaissances.je ne me considère pas comme un « éveillé » ou un être « réalisé », ni comme un pratiquant d’une voie spirituelle définie. je ne me considère pas non plus comme un bon méditant, moi qui ne pose mon cul sur un zafu que quelques jours par an. je me sais être un homme pas spécialement bon, pas spécialement mauvais, pas particulièrement adroit, mais qui essaie de faire consciemment le moins de mal possible, tout en tirant à lui les gens qui lui tendent une main, car je sais apprécier la chance que j’ai eu en vivant ce que j’ai pu vivre, et en étant là où j’en suis aujourd’hui. c’est une chance, oui, et je découvre peu à peu les outils qui me permettront peut être, à mon tour, de « porter-bonheur » à d’autres, pourquoi pas.pour cela, le sexe m’est utile.ma souffrance et ma peur font que je ne tombe plus amoureux, mais rien ne m’empêche d’aimer l’espace d’un instant. ayant la chance d’avoir accès au monde vajra, j’aime donc pleinement et entièrement, depuis ce même espace que celui dont je parlais tantôt : au-delà de la pensée, au-delà du sentiment.dans la sexualité, je ne suis que l’action, l’énergie, le mouvement.bref.tout ce que je sais, c’est que je suis sur ma voie, celle-là même que je déroule sous mes pas à chaque seconde, avec le concours de l’univers, et que cette position est extrêmement égocentrique.mais je sais aussi que la seule existence que le ‘je’ peux me permettre de goûter, c’est la mienne.ma magie est dans l’homme, dans les qualités et les défauts de celui-ci, dans l’interaction que j’établis avec lui (eux, vous, moi), et dans ce que mes frères et moi nous nommons « le souffle du dragon ».et face aux qualités du dragon, les médiums, voyants, magister templi, oracles, gurus, ipsissimus, 33°, ou autres initiés font à mes yeux pâles figures.que l’on m’excuse (ou pas) de terminer ainsi sur un jugement personnel, mais jusqu’à mon dernier râle, et tant que je serai doué de langage, je ne serai rien d’autre qu’un être qui pense, évalue, juge, et réagit selon son environnement.voici qui je suis… un tireur et un donneur de leçons.merci d’avoir perdu tout ce temps à découvrir cette version tronquée de ma petite personne.jaïs
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14/10/07
hommage à antonio sara (ii)
un extrait de l'oeuvre de gilbert levesque, probablement une connaissance d'antoine, de son cercle gurdjieffien...ps/evy, c'est le cd que tu m'as confié il y a quelques années déjà ! il faut que je te le rende!m.
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hommage à antonio sara(i)
antonio, une source de joie et d'inspiration, le genre d'ami qui vous apaise et vous donne confiance en vous, sans pour autant conforter vos illusions...nous nous sommes rencontrés sur internet autour de projets d'écriture. antonio souhaitait consacrer sa vie à la poésie, à la littérature. antonio faisait de la poésie "vivante", l'expression d'une voie spirituelle, au coeur du quotidien. il aimait la vie, les femmes, la beauté, quelque soit sa forme et sa demeure. sa simplicité et son regard amoureux empéchait à tout le fermé, l'ancien, le préjugé, de rentrer dans le cercle d'intimité d'âme qu'il formait avec ceux et celles qu'il appelait ses frères et soeurs. un maître qui avait oublié de se prendre pour un maître, qui préférait vivre au coeur des instants, l'incroyable richesse des émotions humaines, et l'impressionant vertige de la spiritualité affranchie des fausses sagesses. il est partis pendant la canicule de 2003. du jour au lendemain. d'un coté je n'étais pas très étonné, un peu trop de félicité pour ce monde plein de peurs...je sens bien que tu as rejoins celui qui voit, antoine, et ce définitivement.mais tu sais, parfois, tu me manques...m. quelques écrits de lui:le miroir dans le reflet de la lumièrenaît l’ombre et la nuit.de la noirceur de la nuit,vibre le filament de lumière.regarde au-dedansle chant des images,Écoute de tes yeux,le son des reflets.vois qui voit,entends qui regarde,attrape dans l’instant qui passel’image sans imagequi aussitôt t’échappeet couvre ton visaged’un rêve de lumièredéjà passé…dans le miroir,je ne vois pascar ces yeux ouvertsont oubliéde se fermer... l'effort et la grâce sensation triangulaire: deux ré-unis. de l'autre côté du pont,les pieds chantent la terre,le coeur rêve l'esprit la lumière sur le front aux serviteurs du père...l'intelligent ou le fou,l'esclave ou le maître, le pauvre ou le riche, qu'importe, dieu sait où la brebis va paître, quand est morte la triche.mon frère, ma soeur, epouse retrouvée, en l'effort et la grâce,la beauté du coeur, la silencieuse penséede l'inutile trace... si tu savais combien je t’aime, nos larmes et nos riresqui roulent sur les pierrespourraient sans aucune peinejusqu’au ciel fleurirent les racines de la terre...je sais combien je t’aime.mes peurs, mes prières, mes silences,mes désirs, espérances et colères, ont ouvert la porte de mes peines. blottie dans tes bras de présence, tu sais combien je t’aime...un chant d’amour, une rivière de partage,les joies de sa présence, peu importe le jour, peu importe l’âge, des âmes qui dansent...nous sommes sur la terre. le feu du dedansjamais ne se lasse,balaye l’éphémèredans l’enchantement de l’effort et la grâce. du plus loin que je me souvienne le visage qui m'a le plus manqué n'est pas celui d'une mère, d'une soeur mais la caresse sans écho de la liberté, le chant merveilleux de cette épouse qui coule dans le sang ?fait vibrer les cellules, donne au partage la leçon de bonheur, au mouvement de la vie, l'immuable grandeur a l'amour, sa beauté con-sentie a la souffrance,sa puissance divine au coeur, l'innocence retrouvéeau temps qui passe,la gloire du devenir, le privilège de vieillir dans le pas éternel du ici et maintenant.souffle, magie du très haut,abandon de soi, de ton prix élevé, le pardon né dans le corps et l'âme,révèle ton incommensurable beauté...et l'infini de ton amour.son site: http://www.temps-de-lire.fr.st/
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connais-toi toi-même
pour comprendre réellement quelle est l'éthique du dragon, il conviendrait d'approfondir davantage les thèmes développés dans les chapitres précédents. toutefois, l'objet de cet ouvrage n'est pas de se consacrer exclusivement à l'un ou l'autre aspect de la tradition du dragon, mais bien plutôt d'en donner une vision d'ensemble, adaptable à la voie de chacun. ce qui a été dit de l'éthique du dragon suffit d'ailleurs amplement à appréhender la direction visée par cette tradition, à savoir que cette dernière ne cherche nullement à noyer l'homme dans des doctrines et des dogmes, mais à le rapprocher de lui même et de ce qu'il est. c'est pourquoi la tradition du dragon ne peut être conçue comme un système figé et un "isme" de plus. la tradition du dragon est celle que l'on découvre soi-même, pour soi-même, en marge de toute autorité et pression extérieure. elle n'exclue cependant nullement les précieux apports de ceux qui, au cours des siècles passés et encore à notre époque, sont devenus un chemin pour eux-même. pour peu qu'il ne s'agisse pas de choses aussi abstraites que doctrines et dogmes et que nous comprenions que les découvertes des autres ne peuvent nous être utiles que dans la mesure où elles deviennent nos propres découvertes, selon notre propre mode d'être, il est toujours bon de consulter ces illustres explorateurs de l'esprit.si l'on observe attentivement la façon dont sont traités les hommes et les femmes lorsque l'on souhaite leur imposer un système, on ne peut que reconnaître à quel point ce qu'ils sont véritablement peut être bafoué et nié. quand on aborde un système, quel qu'il soit, qu'il s'agisse de religion ou de politique, ce système devient toujours plus important que l'homme. le bouddhisme, le catholicisme, l'anarchisme, le paganisme, le communisme, sont plus importants que nous. a l'approche de tout système, de toute idéologie, de toute construction d'idée, ce que l'homme est en lui-même passe à l'arrière plan. seule compte l'idéologie. même si vous êtes un être humain et que l'idéologie approchée prône l'amour des hommes, le fait que vous professiez, des idées différentes fait de vous un indigne hérétique et un ennemi. l'entité même que constitue le système, la philosophie, la secte ou la religion (en résumé l'eggregore), a tendance à vampiriser l'individu. sa souffrance, ses joies, les vérités qu'il pourrait découvrir par et pour lui-même importent moins que les dogmes et les saintes vérités énoncées. pour une idée, une vérité, une révélation, les religions et les systèmes idéologiques ont montré qu'ils étaient tout- à - fait disposés à transformer la terre entière en brasier. qu'importent les morts, puisque l'on sert un grand et noble idéal qui rendra les hommes heureux, et que l'on jouit de la prestigieuse autorité du créateur lui-même, ou de la vérité métaphysique incontestable ! finalement, le seul objet de tous ces "ismes" est d'implanter leur système en nous, d'assurer à tout prix leur continuité et leur pouvoir. si jésus revenait en ce monde, il secouerait ces prêtres et initiés comme il le fit jadis. a les en croire, nous ne pouvons rien sans eux. et même lorsqu'il s'agit pour l'homme de se connaître lui-même, prêtres et idéologues, églises et temples souhaitent s'interposer entre l'homme et son propre cÅ“ur.telle n'est pas l'intention de la tradition du dragon, puisque celle-ci n'est finalement rien d'autre que le jeu par lequel on désigne la voie naturelle de chacun, celle qui ne peut être la voie d'un autre.ce qu'est la voie de chacun ne consiste pas en la quête d'un système extérieur donnant réponse à tout, comblant tous nos déficits intellectuels et affectifs et resécurisant notre territoire. il se peut que nous soyons expert en théologie et connaissions par cÅ“ur les réponses de la doctrine aux angoisses métaphysiques de l'humanité. il se peut que nous soyons un érudit en matière de textes hindous et maîtrisions parfaitement les pratiques de yoga et les rites relatifs à notre religion. ces religions apportent des réponses sur ce que nous sommes, elles exportent en nous leur système, mais nous permettent-elles de nous connaître nous-mêmes, par nous-mêmes ? ce n'est pas encore là notre voie ; car l'essentiel nous est encore inaccessible, tout comme l'arbre cache la forêt. en effet, nous sommes notre propre chemin, celui que nous parcourons avant tout autre, avant même que l'on ne vienne nous parler de soi, de christ intérieur ou d'ange gardien. c'est pourquoi le véritable fondement d'une conscience digne de ce nom ne peut être la dépendance d'une systémique, fût-elle à prétention spirituelle. voilà pourquoi je ne puis fermer les yeux sur ce que toute démarche spirituelle génère naturellement, ce suint venimeux du mirage, ce poison mortel de la soumission à l'idéologie. voilà pourquoi il est inconcevable de se prêter aux jeux d'une spiritualité congénitalement prisonnière de la spiritualité. voilà pourquoi celui qui n'est fixé nulle part ne désire guère procurer aux plaies béantes du mal de vivre, le baume rance et facile d'une fuite en avant vers les charniers nirvaniques. il ne saurait - au-delà même de ses propres constructions - être complice de toute expression d'une conscience qui a vocation normative ou conditionnante, et d'autant plus lorsqu'elle à l'impudence de prétendre le contraire. plus on nous parle d'eveil, faisant de lui un but, plus le rêve de réalisation est puissant et l'hypnose dangereusement subtile... Éloignons-nous de tout ceci avec soulagement !faut-il alors se taire, se cloîtrer dans un isolement de trappiste, jeter l'anathème sur toute communication au motif ( pourtant légitime ) que le partage et le dialogue tuent la communication ? a défaut de pouvoir partager avec vous ces silences qui ne peuvent taire l'essentiel, ce texte en est l'injustifiable démenti. mais je tends à considérer que seule une parole injustifiée a quelque chance d'être sincère.sans préjuger aucunement des apports considérables des religions dans le domaine de l'exploration intérieure, il faut bien reconnaître qu'idéologies et théories religieuses souhaitent établir des certitudes, exprimées dans le dogme ou la fidélité inconditionnelle au dogme, quoi qu'il en coûte en termes de sacrifice de l'épanouissement humain. la religion doit présenter une réalité, dire le divin comme le juge dit le droit. cette réalité doit être incontestable, figée et définitive. mais heureusement qu'à l'inverse de cette tendance entropique et institutionnelle, la vie intérieure a encore l'audace et l'impertinence de présenter une réalité mobile, aléatoire et non théorisée ! l homme a viscéralement horreur du mouvement, horreur de tout ce qui n'est pas envisageable d'un trait de l'esprit. il a peur de tout ce qui est hors de contrôle, de toute raison, de toute volonté, de toute objectivation. cette tendance est reconnaissable dans la plupart des cultures humaines, et pas seulement dans la civilisation judéo-chrétienne. et il n'est pas étonnant que par mythique projection, on la retrouve dans la recherche de la divinité, en tant que cause et moteur de l'homme et de l'univers qui l'entoure. par la théorie, le dogme prend la forme d'un produit de l'esprit humain. dés lors, notre quête se trouve réduite à une mythologie imposée ou a de vains voyages de paradigme en paradigme. plus rien ne peut plus nous surprendre car nous trouverons ce que nous projetons, voyageant à l'intérieur de notre monde référencé sans jamais le remettre en question. c'est bien parce que l'inconnu fait peur que les hommes se précipitent vers les réponses toutes faites qui peuvent venir de l'extérieur, servant de nourriture aux eggregores de tous types. mais tout ceci nous éloigne de nous-même. de la découverte de celui que nous sommes.comme prémisse à toute voie initiatique authentique, il y a la prise de conscience très claire du fait qu'il n'est point de connaissance réelle possible hors de la connaissance directe de soi-même. l'érudition et les connaissances techniques relatives à l'ésotérisme n'ont d'utilité que dans la pratique, c'est-à -dire dans l'incursion effective en soi-même, dans l'intimité de soi-même. si réellement nous souhaitons aller au plus précieux de ce domaine, il est donc évident que nous devons donner la priorité à cette prise de conscience des mouvements qui animent notre monde intérieur, dans un élan de retour à soi par lequel nous nous révélons à nous-mêmes, indépendamment de toute doctrine ou système, fussent-ils d'authentiques révélations divines. qui est celui qui connait ? ainsi que l'écrivit monoimus, un maître gnostique : « abandonnez la quête de dieu et de la création et autres choses similaires. cherchez-le en vous prenant vous-même comme point de départ. apprenez qui est celui en dedans de vous qui fait siennes toutes choses et dit : " mon dieu, mon esprit, ma pensée, mon âme, mon corps ". apprenez la source du chagrin, de la joie, de l'amour, de la haine... si vous méditez soigneusement ces choses, vous le trouverez en vous-même ». de même, silvanus enseignait : « frappe sur toi comme sur une porte et marche sur toi-même... ouvre-toi la porte à toi-même afin de savoir ce qui est... quoi que ce soit que tu ouvres à toi-même, tu l'ouvriras ». dans cette même tradition gnostique. le livre de thomas l'athlète confirme que « quiconque ne s'est pas connu lui-même n'a connu nulles choses, mais celui qui s'est connu lui-même a en même temps déjà atteint à la connaissance des profondeurs de toutes choses ». la connaissance de soi importe donc davantage que celle des traditions, des rituels et des écritures, même si cela peut nous être utile, parfois. tout commence par ce regard porté vers l'intérieur et la metanoïa : retournement. avant même que de trouver doctrines et formes religieuses, c'est ce mouvement d'exploration intérieure qui importe. aucun maître, aucune doctrine, aucune idéologie ne peut nous être utile, à moins que nous n'entreprenions en tout premier lieu d'être attentif à nous-même, par nous-même. sans cela, les doctrines les plus merveilleuses restent lettre morte, pure horizontalité et accumulation vaine de savoirs. sans cette clé de la connaissance vécue de soi-même, aucun enseignement ne peut devenir vivant et tout reste spéculatif et théorique. comme il est dit dans le témoignage de vérité, texte découvert à nag hammadi, le véritable gnostique est avant tout « un disciple de son propre esprit ». avant même que d'être chrétien ou païen, hindou ou franc-maçon, il convient d'être disciple de soi-même. un tel homme ne peut tomber dans l'errance. il se lève et marche vers l'intérieur de lui-même en faisant abstraction de toutes les réponses figées qui pourraient venir du dehors. il sait cependant écouter, s'il n'est pas idiot, la parole de celui qui lui ressemble et qui, tel abraham, est allé « vers lui-même ».comment pourra-t-il trouver ce maître intérieur s'il s'ignore lui-même et ne regarde plus ce qui se passe en son propre être ? nombreux sont ceux qui utilisent les connaissances ésotériques, la tradition, l'érudition, les maîtres spirituels et les autorités de tous ordres, dans le seul but de se fuir eux-même et de nourrir leurs masques spirituels. pourtant, ces choses n'ont de valeur réellement illuminatrice que lorsque nos yeux se tournent vers le dedans, développant une attitude d'attention aux mouvements internes qui seule peut nous révéler l'essence de tous les enseignements et de toutes les doctrines des maîtres les plus sages. sans cela, notre voie est vaine, et vaine notre prétention à la lumière. sans cela, nous ne faisons que démontrer que nous sommes loin de notre voie. sans doute sommes-nous sur une voie, mais il ne s'agit pas de la nôtre, si bien que nous ne risquons certes pas de nous y rencontrer. qui vit tout cela ?l'adage de delphes, « connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux », est sur toutes les bouches. nul haut lieu de l'ésotérisme où il ne soit répété fréquemment ; nulle loge et nul temple qui n'en connaisse l'existence. mais pourquoi cette parole n'est-elle pas vivante ? pourquoi ressemble-t-elle trop souvent à un slogan sans âme ? peut-être parce que l'on cherche à connaître l'univers et les dieux avant de s'être connu soi-même. peut-être parce que l'on ignore tout de ce mouvement de retour et de metanoïa qui seul peut donner accès au trésor. le spirituel n'est alors plus pour nous qu'un moyen de se fuir et de se distraire. et aussi un moyen d'égarer les autres. souvenons-nous de la parabole de l'evangile de thomas où ceux qui se tiennent au bord du puits confisquent les clefs de la gnose tout en empêchant ceux qui veulent y descendre d'accéder au secret.si l'homme moderne a pour habitude d'être attentif à ce qui se passe autour de lui, dans le monde extérieur, il est malheureusement fort rare qu'il accorde le même privilège à ce qui se passe en lui-même. et encore moins se pose-t-il la question de savoir qui voit tout cela. or, en matière de connaissance de soi, l'attention aux phénomènes extérieurs ou aux doctrines ne suffit pas ; l'homme doit aussi se découvrir lui-même, apprendre à être conscient des mouvements intérieurs qui l'animent, des pensées et des émotions qui l'agitent. sans cela, nous restons le jouet des événements extérieurs face auxquels nous demeurons impuissants. car en observant attentivement notre fonctionnement quotidien, nous nous rendons très vite compte que nous réagissons, bien plus que nous n'agissons. la cause en est que nous ne sommes pas attentifs aux mouvements mentaux et émotionnels de notre monde intérieur. comment pourrions-nous donc espérer avoir quelque maîtrise de ce qui fait l'essence du chemin ? il est rare que nous soyons conscient de ces mouvements internes au moment où ils se produisent. il semble que notre maison intérieure soit laissée vacante et sans occupant. la dispersion de notre esprit fait de nous des étrangers dans notre propre demeure. certes, on peut toujours parler de l'intériorité, discourir sur l'âme immortelle et les possibles racines divines de l'être humain, appeler âme les moindres mouvements de notre ego ; mais est-ce bien là un travail initiatique véritable ? reconnaître l'existence du monde intérieur ne suffit pas à faire de nous des initiés. car l'existence de ce monde intérieur doit être éprouvée sur le vif, dans la vie quotidienne et d'instant en instant, si nous voulons être capable de découvrir qui nous sommes. or, cette connaissance est extrêmement rare. de nos jours, nombre d'occultistes et ésotéristes réputés manquent de cet essentiel. il est possible que certains soient d'éminents spécialistes, dissertant avec beaucoup d'à propos sur les états de l'Être et autres grandes questions. d'autres possèdent de précieuses connaissances sur l'histoire des mouvements ésotériques, sur la kabbale, ou bien encore maîtrisent l'art des symboles et la théologie. beaucoup occupent les devants de la scène ésotérique française et font collection de titres et fonctions initiatiques. ils organisent même des échanges de degrés et des systèmes d'équivalence de degrés. mais la plupart ont en commun, même lorsqu'ils se combattent entre eux, le pur virtualisme de leur démarche. ceci ne les empêche d'ailleurs pas de venir nous parler des voies supra-humaines de la réalisation et des mystères majeurs. un sur mille, un sur dix mille, parmi ces hommes à la mythique réputation, possède cette connaissance essentielle de soi-même. il convient donc de se méfier plus que tout de ce grand jeu ésotérique et de sa mise en scène. « ii y a beaucoup de porte-thyrse, mais peu de bacchants » remarque déjà platon à son époque. mais lorsqu'un homme s'est tourné vers l'intérieur, il reconnaît le dragon partout où il se trouve. cet homme très ordinaire autant que ce roshi, ce chrétien, ce païen, d'un seul regard sont reconnus comme appartenant à la race des dragons, dont le souffle puissant jaillit des profondeurs du cÅ“ur, du rien de leur nature.lorsque l'on s'engage sur une voie initiatique, on a souvent tendance à rechercher au dehors ce que l'on porte en soi-même. on oublie vite que l'on est le premier de tous les sentiers qu'il nous faut parcourir, le seul chemin possible. l'homme est si peu habitué à se tourner vers l'intérieur que même lorsqu'il souhaite emprunter la voie du dragon, il continue à reproduire des mécanismes acquis de longue date : « dîtes-moi qui je suis ? ». chercher au dehors fait partie de ces mécanismes. nous en avons tellement pris l'habitude que le moindre mouvement inverse prend les teintes du miracle et de l'illumination. mais au bout du compte, qu'a-t-on obtenu vraiment de cette quête mal orientée ? on dispose peut-être de multiples connaissances livresques, on parle de voies internes et d'alchimie, on écrit des bouquins, on donne la leçon sur l'etreté et l'absoluité, on rêve de shamballah ou de maîtres de lumière, on jouit d'une certaine réputation, on collectionne les initiations, les rituels et les théories, on se gausse d'avoir rencontré tel ou tel éveillé célèbre, on accumule, on gonfle, mais on n'a toujours pas regardé vraiment ce qui est en nous et surtout : qui nous sommes. on est toujours aussi ignorant de la nature véritable de celui qui a vécu ces choses. certes, il se peut que nous ayons appris à mettre des mots et des noms sur cette nature véritable, à la théoriser. mais l'éprouvons-nous vraiment ? les noms, les concepts et les mots, même s'ils évoquent pour nous quelque chose de spirituel, ne cachent-ils pas une ignorance profonde de ce qu'ils désignent réellement ? qui suis-je ?extrait du souffle du dragon par jean-luc colnot, p. 57-60, © éditions du ceh, 1995.
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