forêt de l’arc en ciel

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des "radiesthésistes médicaux", comme il se décrit lui-même, monte surtout après la guerre. avant, il y a plutôt collaboration. a quoi faut-il attribuer ce phénomène ? un scientisme de plus en plus grand ? ou le besoin de conserver son pré carré pour gagner plus d’argent, la profession se démocratisant ? quoi qu’il en soit cette autobiographie ne fait qu’effleurer les connaissances ésotériques et ne mérite pas de passer à la postérité, sauf en ce qu’elle reflète d’une époque et de ses pratiques, et bien sûr pour ses quelques anctotes croustillantes. intrigue triangulaire (une histoire de belle-mère) une union n’est pas forcément indissoluble. il serait certes désirable qu’il en soit ainsi. mais il n’est pas toujours facile de maintenir unis des êtres qui sont déjà moralement séparés. tout au plus peut-on les prier de conserver la façade en vue de sauvegarder les intérêts et l’avenir des enfants et ne pas les priver du milieu moral dans lequel ils doivent normalement grandir. voilà à peu près résumés les principales causes de discorde qui sont autant de problèmes à résoudre psychologiquement, si on veut s’en donner la peine. pour n’évoquer qu’un aspect de ces multiples causes, voici un exemple : un jour je reçois la visite d’une dame fort élégamment mise et de laquelle émanait un parfum assez lourd et très capiteux. a priori, selon ses apparences extérieures, elle accusait 40 à 45 ans. mais en mettant mes lunettes je me rendis à l’évidence qu’un savant maquillage, discrètement poussé, effaçait une bonne dizaine d’années.  permettez, madame, en quoi puis-je vous être utile ?  vous vous chargez, je crois, de rapprochements par l’intermédiaire de photos des personnes en cause ?  c’est absolument exact, madame !  eh bien ! monsieur, voici ma photo et celle de mon gendre. voulez-vous faire en sorte qu’il soit plus aimable avec moi et plus prévenant surtout ?  votre gendre est à ce point indifférent envers vous, madame ? il ne manque sans doute que d’une élémentaire courtoisie ?  ce n’est pas précisément cela. j’aimerais le voir plus souvent, le sentir plus généreux de sa personne, à mon égard.  cela dépend sans doute de son caractère, madame ! car un gendre, surtout s’il a le privilège d’être marié à une fille unique, se montre généralement fort empressé envers sa belle-mère. dans doute aussi parce que celle-ci est la mère de sa femme ! sans prétendre apporter une démonstration apodictique à cette assertion, on peut retourner le problème avec une certitude égale, en disant qu’à de rares exceptions près, la belle-mère incline en faveur des goûts de son gendre, probablement parce qu’il est le mari de sa fille.  votre raisonnnement est fort juste, monsieur. pouvez-vous effectuer le travail que je vous demande ?  certainement, madame, au moins le tenter. j’attire toutefois votre attention sur la délicatesse du problème, en ce sens que je ne voudrait pas déterminer chez votre gendre un emballement irréfléchi. quelques jours après cette visite, je reçois celle d’un monsieur, âgé de 35 ans environ et tiré à quatre épingles.  vous désirez, monsieur ?  si je suis bien renseigné, vous vous occupez de rapprocher les individus en vous servant de leurs photos ?  c’est cela même, monsieur !  voici ma photo et celle de ma belle-mère, je vous demande de faire tout votre possible pour qu’elle soit accessible à mes intentions. les photos sont les mêmes que celles remises par la dame élégante.  vous n’êtes pas fâché avec votre belle-mère, au moins ?  pas le moins du monde, mais je serais enchanté que vous la rendiez fort complaisante. est-ce possible ?  on peut tenter de vous donner satisfaction, fis-je. l’homme prend congé. oh, oh, me dis-je en moi-même, voilà qui respire l’intrigue ou la laisse conjecturer. quelques semaines se sont à peine écoulées que le gendre me téléphone et m’informe que tout marche pour le mieux. entre temps voici une jeune femme qui se présente et me demande si par photos je puis mettre un frein aux fréquentations trop assidues de deux personnes ?  c’est chose possible, madame !  voici la photo de mon mari et celle de ma mère (les mêmes encore). je vous prie de faire le nécessaire afin que ma mère se fasse un peu moins courtiser par mon mari. je n’ai qu’une certitude vacillante de leur idylle naissante, mais je crains que cela n’aille trop loin et devienne ensuite irréparable. voilà l’objet de ma visite ! pouvez-vous décider de cette question ?  mais très certainement, madame ! je m’en voudrais de me déclarer incompétent !  merci, monsieur. vous faites le nécessaire sans tarder, n’est-ce pas ?  oui, madame ! sans tarder, je me mets au travail. ma conviction était établie de ce qu’un roman se formait, et en mon âme et conscience je devais accorder à la jeune femme mon plus absolu dévouement.  soyez assurée, madame, de toute ma sollicitude. je me charge d’abaisser la température des dispositions réciproques de votre mari et de votre mère.  oh, si cela était possible, je vous demanderais de les mettre à la glace ! peu de temps après cette dernière visite, je reçois un coup de fil du gendre :  allo ! allo ! ici monsieur x..., vous vous souvenez de moi ?  parfaitement !  que se passe-t-il ? vous avez donc cessé votre travail ? tout est glacial dans les deux camps ! je vous supplie d’augmenter vos forces ! oui, oui, cher monsieur, me suis-je dit, dans l’autre sens ! du coup l’homme s’était aperçu que la facilité de sa conquête illégale n’était plus qu’un leurre. ah, fis-je en moi-même, en voilà un qui ne comprendra sans doute jamais comment on peut faire rentrer au bercail conjugal un mari égaré qui cherchait l’aventure extra-conjugale. depuis, la belle-mère et le gendre sont fâchés, quant à la fille, elle a gardé pour elle le secret de mon intervention occulte, et celui de sa victoire d’épouse docile sur une mère trop facile à conquérir. publié le vendredi 28 septembre 2007 par arcenciel mystères et connaissances (hector mellin) aaaah, un grand radiesthésiste du début du xxe siècle qui écrit sur les mystères et connaissances, voilà un livre qui pourrait être précieux ! eh bien non, il n’y a rien dans cet ouvrage qui dépasse le niveau du forum ésotérique moyen, hélas. en dessous d’un titre ronflant, "mystères et connaissances initiatiques, astrologiques, radiesthésiques", la couverture annonce les sujets suivants :  l’ame  l’esprit  les esprits  le karma  les règnes minéral, végétal, animal, hominal  le monde elemental  après la mort il y a même une préface du professeur jean bonnafous, agrégé de l’université (à cette époque se mêler d’éso faisait moins peur que maintenant...) l’entreprise est trop vaste et chaque sujet n’est que survolé, on retrouve un zeste de bailey et une once de bardon, bref rien de nouveau par rapport à d’autres auteurs de la même époque. un petit extrait, toutefois, peut être le point de départ d’une réflexion intéressante sur le sujet : les cas que nous venons d’évoquer (spiritisme) n’expriment bien souvent que des états de conscience dont les aspects relèvent bien plus des communications contagieuses avec les esprits, d’une vie psychique surmenée ou d’un état visionnaire détraqué que de ceux qu’on classe trop souvent, et trop hêtivement, sous la même étiquette démentielle du ramollissement cérébral, de l’hérédité syphilitique ou alcoolique. de multiples cas de cette espèce, s’ils étaient radiesthésiquement étudies et soumis à l’exorcisme, pourraient être éloignés de l’internement parfois arbitraire ou dispensés de la torture irraisonnée de la camisole de force dont il ne peut être nullement question. on pourrait ainsi ramener dans le cadre de la saine raison et de la vie normale un certain nombre de malheureux. nous sommes donc réduits à l’alternative de croire que les asiles d’aliénés et les maisons de santé sont peuplés à plus de 50% par de pauvres créatures dont les fonctions de synthèse et de contrôle ne sont abolies que par l’intervention d’esprits évoqués et qu’il suffirait d’un peu d’observation pour les rendre normales. publié le vendredi 28 septembre 2007 par arcenciel une histoire des tarots égyptiens traduction du site metareligion, reprenant un document d’un site disparu depuis, écrit par mark philipas. en 1781, court de gébelin fait référence au tarot comme étant un livre préservant la pure sagesse de l’ancienne Égype. c’est la première fois qu’un écrit suggère qu’une sagesse occulte pourrait être encodée dans les cartes – bien qu’elles soient utilisées depuis plus de 300 ans. peu de temps après, des tarots se réclamant d’une origine égyptienne sont publiés. le premier d’une longue série est un tarot de 1789 (1), par l’astrologue et cartomancien etteila, qui appelle ses cartes « le livre de toth » (2). ces premiers essais sont parfois référencés comme etteila i. une version de cet ensemble est toujours publiée aujourd’hui par grimaud sous le nom de grand etteila, ou tarot des gitans d’Égypte (voir ci-dessous). des versions ultérieures qui modifient la symbolique de certains atouts sont dénommées etteila ii. une troisième variation, etteila iii (voir ci-dessous), a été lancée en 1865 avec une imagerie plus grande et plus décorée. de gauche à droite, les cartes du chariot montrées ci-dessous proviennent de : 1. la version moderne rééditée par grimaud en 1982 de l’etteila i 2. le modèle etteila iii, grand jeu de l’oracle des dames, conçu en 1865 par g. regamey et réédité comme tarot égyptien par les éditions dusserre en 1985 3. un modèle etteila, jeu de la princesse tarot, réédité comme cartomanzia italiana par les éditions del solleone en 1983 4. l’illustration d’eliphas levi lui-même de l’arcane vii, dans dogme et rituel de la haute magie, 1856 5. 78 tarot dessiné par jean-gabriel gouliat à partir de l’œuvre de papus de 1909, le tarot divinatoire, réédité sous forme d’un jeu nommé le tarot divinatoire par les éditions dusserre en 1992. une des premiers dérivés des jeux etteila était le jeu de la princesse tarot (3 ci-dessus). publié dans un premier temps comme illustrations d’un livre, en 1843, les dessins avaient une apparence plus égyptienne que les jeux précédents, pour souligner leur origine supposée. les cartes étaient numérotées de 1 à 78, suivant le système lancé par etteila pour indiquer que les cartes étaient les pages d’un livre ancien. mais en dépit de leurs titres, ces premiers dessins « égyptiens » ne provenaient pas de la culture de l’ancienne Égypte, malgré ce qu’en disaient leurs auteurs, ils ne reproduisaient même pas l’iconographie égyptienne de manière convaincante. la science de l’Égyptologie était toute récente ; la pierre de rosette ne serait pas découverte avant 1799. les premiers jeux etteila sont toutefois intéressants, particulièrement parce qu’ils intègrent un symbolisme dont les sources se trouvent dans la genèse et dans les mythes hermétiques de la création du divine pymander d’hermès trismégiste. 1863 est la date-clé suivante dans l’historique du tarot égyptien : la publication d’un livre titré « l’homme rouge des tuileries » (chronique à venir dans la bibliothèque du site) par un auteur français utilisant le nom de plume de paul christian. cet ouvrage raconte une rencontre entre napoléon et un moine bénédictin qui possède un manuscrit occulte (4). ce manuscrit décrit en détail 78 maisons symboliques ou clés imagées, correspondant au jeu de tarot mais utilisant des noms et une imagerie égyptienne. les mêmes descriptions ou presque réapparaîtront dans l’histoire de la magie, écrit ensuite en 1870 par paul christian. sa présentation du tarot est fondée sur une histoire fictionnelle, mais ses récits étaient réputés durant cette époque d’intérêt croissant pour l’egypte dans tout ce qui concerne l’ancien et l’occulte. on peut se demander si christian a conçu ces descriptions lui-même ou fabriqué ses histoires pour documenter les idées qui circulaient dans les cercles occultes de son époque. il y a certainement dans ce livre des détails qui peuvent être trouvés plus tôt dans les écrits de son contemporain eliphas lévi. le dessin fait par lévi (voir ci-dessous) du chariot, par exemple, a été le premier où les chevaux étaient remplacés par des sphinx – un détail repris par christian. de toute manière, la plupart du symbolisme élaboré par christian a fait son chemin dans les jeux occultes qui ont suivi, y compris ceux de falconnier, papus, wirth et même waite. l’événement déclencheur du modèle égyptien a peut-être été la publication en 1896 du livre les xxii lames hermétiques du tarot divinatoire par r. falconnier. ici, pour la première fois, on pouvait voir des dessins qui reproduisaient fidèlement l’art égyptien. les images (voir ci-dessous) étaient de m.o. wegener et basée sur les descriptions détaillées de christian. les lecteurs étaient invités à découper les 22 dessins du livre pour les utiliser avec les instructions de divination fournies. les 56 mineures n’entraient pas dans le processus de divination et n’étaient donc pas inclues dans le livre. les historiens du tarot placent les jeux etteila dans la tradition du tarot égyptien. mais ce sont les images de falconnier et wegener – plus authentiquement égyptiens et basés rigoureusement sur la théorie occulte française – qui marquent la naissance du tarot égyptien tel que nous le voyons aujourd’hui. bien qu’il n’y ait aucune fondation historique à l’origine égyptienne de ces jeux, il y a quelque chose de fascinant dans le symbolisme de ces jeux. de gauche à droite, les cartes du chariot montrées ci dessous proviennent de : 1. falconnier et wegener, les xxii lames hermétiques du tarot divinatoire, 1896 2. tarot égyptien, 1978, agmüller, basé sur les illustrations de astrologie pratique de 1901 3. la fraternité de la lumière du tarot (the brotherhood of light tarot), 1936, illustrations du tarot sacré (sacred tarot) 4. les images redessinées pour l’édition 1996 du tarot sacré de zain 5. l’ibis tarot de josef machynka, publié par agmüller en 1991 en 1901, juste cinq ans après la publication de falconnier-wegener, edgar de valcourt-vermont publia son livre, astrologie pratique, sous le pseudonyme de comte c. de saint germain. son livre reproduisait les premières illustrations de wegener et ajoutait des dessins pour les arcanes mineurs. la seule différence entre les images de wegener et les reproductions de valcourt-vermont résidait dans l’arcane majeur ii (la papesse / la porte du sanctuaire) qui était un peu retouché. ces 78 images furent ensuite publiées sous forme de jeu en 1978 par agmüller sous le nom de tarot egyptien. l’ensemble fut redessiné en 1936 par gloria beresford (5) pour illustrer le livre de c.c. zain le tarot sacré (the sacred tarot). cette version (cf ci-dessus) ajoutait de nombreux petits détails, tels que les constellations qui apparaissent tout au long du jeu et les miniatures ajoutées à plusieurs images. le jeu fut publié par l’église de la lumière (chruch of light) sous le nom de cartes du tarot égyptien, aussi connu sous le nom de tarot de la fraternité de la lumière, du nom de l’organisation fondée par zain. le contenu du livre de zain avait déjà été publié par lui en 1918 comme série de tutoriaux et était à cette époque illustré par des reproductions d’astrologie pratique. une nouvelle édition du tarot sacré a été publiée en 1996 avec des dessins améliorés de manière significative (voir ci-dessus). le livre de zain est particulièrement notable parce qu’il inclut ce qui est probablement la première traduction anglaise des descriptions originelles des arcanes par christian. les passages furent traduits en 1901 par l’amie de zain, geneviève stebbins, à qui il rend hommage. john h. dequer publia en 1949 (7) un jeu avec des dessins basés sur ceux de zain pour les arcanes majeurs. la version de decker de l’impératrice apparaît sur la couverture du livre de toth de crowley en 1944 (8). une autre version du modèle egyptien se trouve dans un livre de 1931 par woldemar von uxkull, die einwihung im alten Ägypten. ces dessins furent à la base d’un jeu de 1949 nommé schikowski tarot (9), de même qu’à celle d’un jeu de 1954 qui accompagnait le livre tarot der eingeweihten de joachim winkelmann. plusieurs jeux modernes suivent le modèle wegener. l’ibis tarot (cf ci-dessous), publié en 1991 par agmüller, est une des plus belles interprétations de ce modèle. c’est aussi un des plus fidèle, même s’il a été peint presque cent ans après la première publication des dessins originaux. l’artiste josef machynka a pourtant basé ses cartes sur les dessins d’astrologie pratique, sans savoir qu’ils avaient été tirés de précédentes œuvres de wegener. de gauche à droite : 1. tarots égyptiens par silvana alasia, publié en 1996 par lo scarabeo 2. tarots du sphynx par silvana alasia, 1998, lo scarabeo* 3. tarrochi di nefertari, silvana alasia, 1998, lo scarabeo 4. egipcios kier tarot, publié dans les années 1970 par editorial kier, republié en 1984 par us games systems 5. tarot divinatoire égyptien, dessiné par margarita arnal moscardo et publié en 1988 par naipes comas. l’artiste italienne silvana alasia a créé plusieurs jeux égyptiens, tous publiés par lo scarabeo. le premier d’entre eux a été ses tarots egyptiens en 1996 (voir ci-dessus), présentant 78 dessins peints à la main sur parchemin. ses arcanes majeurs suivent le modèle wegener, à l’exception des cartes xii, xiii, xix et xx qui sont basées sur l’art égyptien. en 1998, elle crée les tarots du sphinx (voir ci-dessus*) qui sont essentiellement basés sur l’imagerie égyptienne contemporaine. une version deluxe du jeu est publiée sous le nom de tarrochi di nefertari (voir ci-dessus), avec de la feuille d’or sur le fond et le texte. les dessins de ces deux jeux sont des « images miroir » l’un de l’autre mais sont par ailleurs identiques. une variation intéressante du modèle wegener est introduite par l’egipcios kier tarot, publié par editorial kier à buenos aires dans les années 1970. le dessinateur du jeu était un employé d’editorial kier mais son identité est inconnue. une version anglaise du jeu (voir ci-dessus) a été imprimée par us games systems en 1984. la plupart des arcanes majeurs suivent le modèle wegener alors que certains autres sont complètement redessinés à partir de sources égyptiennes authentiques. ce fut le premier jeu égyptien à apporter des scènes et des personnages complètement illustrés pour les arcanes mineurs. ils sont inspirés par des sources égyptiennes et utilisés par le concepteur du jeu pour symboliser des concepts comme la méditation, la coopération, la rivalité. ce fut aussi le premier tarot égyptien à supprimer complètement les indications de couleur : toutes les 78 cartes sont numérotées à la suite les unes des autres, commençant avec le bateleur (1) et finissant avec la renaissance (78). le modèle de l’egipcios kier tarot inspira de nombreux jeux, la plupart étant publiés en espagne et en amérique latine. un de ces jeux est le tarot divinatoire egyptien (voir ci-dessus), dessiné par margarita arnal moscardo et publié en 1988 par naipes comas, barcelone. chaque carte représente des concepts qui sont analogues à ceux de l’egipcios kier, mais l’artiste a utilisé des dessins complètement différents pour ce faire. l’illustration est également tirée de sources égyptiennes réelles. de gauche à droite : 1. eulogy of the book of toth, sérigraphies publiées en 1980 par editorial barath, madrid 2. i tarocchi egiziani, publié en 1995 par les éditions de vecchi, italie* 3. le tarot des grands initiés de l’ancienne Égypte, jean-louis victor et geneviève monat, publié en 1994 par les éditions de montagne 4. egyptian tarot, dessiné par esther casla et publié par heraclio fournier, espagne 5. il destino svelato dal tarocco, dessiné à l’origine par bruno sigon en 1912, réédité dans les années 1970 par modiano. les aquarelles de l’egyptian tarot (voir ci-dessus) ont été publiés par heraclio fournier. ils reflètent les mêmes concepts que celui du modèle kier, tout en réinterprétant ses idées avec quelques nuances. la carte 35, par exemple, est la désolation dans le tarot kier, la douleur dans le tarot divinatoire égyptien et la tristesse dans l’egyptian tarot. la carte 58 est respectivement la méditation, la prévention et la réflexion ; la carte 71 l’avarice, la conservation et l’avidité. l’artiste espagnol suarez a dessiné 22 magnifiques images des arcanes majeurs (voir ci-dessus) pour accompagner des poèmes de victorio del pozo en 1980. les dessins étaient faits en soie sur de grandes feuilles et publiées par editorial barath en édition limitée de 999 exemplaires. les impressions et les poèmes étaient titrés eulogy of the book of toth, bien qu’il y soit parfois fait référence comme barath egyptian tarot. laura tuan a conçu un jeu de 78 cartes nommé i tarrocchi egiziani ou le tarot égyptien (voir ci-dessus*), publié en 1995 par les éditions de vecchi. les arcanes majeurs sont basés exclusivement sur l’imagerie égyptienne correspondante. le jeu repose sur la structure classique du tarot avec 22 majeures et 56 mineures, mais les majeures ne suivent pas l’ordre traditionnel. les mineures montrent des arrangements avec les symboles classiques, qui prennent la forme de sceptres, de fleurs de lotus, de dagues égyptiennes et de pièces frappées d’un scarabée. c’est un agréable exemple de jeu qui utilise l’iconographie égyptienne sans abandonner la structure du tarot. il destino svelato del tarocco (voir ci-dessus) est un jeu égyptien stylisé peint à l’origine par bruno sigon en 1912. ses 56 arcanes mineurs sont distincts des majeurs, ils ne sont pas de sigon mais ont été repris d’un modèle italien. modiano, l’éditeur d’origine, a réimprimé ce jeu dans les années 1970 sous le titre cartomanzia 184, puis en version anglaise sous le nom de cagliostro tarot. des mots-clés pour l’interprétation sont imprimés au bas de chaque carte. les 22 arcanes majeurs sont intéressants car ils viennent du travail d’eliphas lévi et paul christian (10). de gauche à droite : 1. le livre des portes, conçu en 1986 par athon veggi et alison davidson, publié en 1995 par destiny books 2. ishbel’s temple of isis egyptian tarot, dessiné par ishbel et publié en 1989 par llewellyn 3. tarot de la transition, publié en 1983 par carta mundi 4. tarot des ages 5. the ancient egyptian tarot, illustré par clive barrett et publié en 1994 par thorsons. certains jeux explorent les mythes égyptiens en abandonnant la structure des tarots. le livre des portes (voir ci-dessus) en fait partie, avec 64 magnifiques cartes décrivant les divinités égyptiennes. il a été créé en 1986 par athon veggi et alison davidson et publié par destiny books en 1995. le livre des portes est une représentation fidèle de la mythologie et de l’iconographie de l’ancienne Égypte. le tarot égyptien du temple d’isis d’ishbel (voir ci-dessus) a été conçu par ishbel et publié en 1989 par llewellyn. il conserve une structure classique de tarot, mais les arcanes majeurs sont remplacés par différentes divinités égyptiennes. les illustrations sont colorées mais simples, avec chaque divinité placée sur un fond doré sans autre symbole ou décor. les arcanes mineurs suivent les couleurs mais modifiées : crosses de berger, éventails, sceptres solaires et fleurs de lotus. le tarot de la transition (voir ci-dessus) remplace également les majeures traditionnelles par des divinités égyptiennes et leur symbolisme, mais ses choix sont plutôt singuliers. les mineures sont aussi des adaptations des symboles traditionnels. le jeu a été publié en 1983 par carta mundi. plusieurs jeux multi-culturels incorporent la mythologie égyptienne. le tarot du sentier ancestral et le tarot kazanlar, par exemple, assignent une couleur aux scènes égyptienne. le tarot des Âges (voir ci-dessus) intègre plusieurs cultures anciennes dans sa décoration, mais ses arcanes majeurs sont essentiellement égyptiens. différentes des illustrations en deux dimensions de la majorité des jeux égyptiens, les magnifiques peintures de clive barrett se distinguent par leur style réaliste. the ancient egyptian tarot (voir ci-dessus) est un jeu traditionnel de 78 cartes avec des arcanes majeurs et mineurs très illustrés. la conception de barrett a un lien sous-jacent avec l’ordre de la golden dawn, mais ses images n’ont que peu d’analogies avec les jeux de waite-smith et de crowley-harris. le symbolisme de barrett est aussi recherché : il a même signé une étude sur le panthéon égyptien titré the egyptian gods and goddesses : the mythology and beliefs of ancient egypt. the ancient egyptian tarot a été publié en 1994 par thorsons sous la forme d’un livre et d’un jeu. retracer l’évolution des jeux égyptiens nous permet de comprendre les origines du tarot occulte. mais ce panorama ne prétend pas à l’exhaustivité ; des centaines de jeux de ce type ont été publiés, et des centaines d’autres influencés par cette filiation. mark philipas, 3/01/2001 traduction non officielle arcenciel 29/08/2007 (1) decker, depaulis et dummett, a wicked pack of cards, p.91-92 (2) cette appellation pour le tarot apparaît pour la première fois dans un essai antérieur du comte de mellet, qui était inclus dans un livre de gébelin de 1781 (3) connu aussi sous le nom de « grand jeu de tarots égyptien », voir aussi decker, depaulis et dummett, a wicked pack of cards, p.150 (4) un article plus détaillé peut être trouvé dans decker, depaulis et dummett, a wicked pack of cards, p.197-202 (5) cf. le frontispice de l’édition 1987 du tarot sacré (6) pseudonyme d’elbert benjamine (7) cf. l’encyclopédie du tarot de kaplan vol.i, p.219 (8) cette couverture est présentés dans l’encyclopédie du tarot de kaplan vol.i, p.354 (9) ce jeu est visible dans l’encyclopédie du tarot de kaplan vol.i, p.220 (10) cf. dogme et rituel de la haute magie (magie transcendantale) et splendeur de la lumière de lévi ; histoire et pratique de la magie de christian. note : les numéros de pages correspondent à l’édition anglaise *note du traducteur : les illustrations semblent avoir été inversées. la 2 de la troisième série est celle du tarot de laura tuan édité par de vecchi, alors qu’il est décrit comme étant la 2 de la quatrième série. publié le vendredi 7 septembre 2007 par arcenciel squelette spip inspiré par l'équipe d'atypik {.biz} - décor adapté de mylsousbois de sgo - copyright forêt de l'arc en ciel

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